Relaxe des faucheurs d'OGM "Indignation" et "incompréhension" de Monsanto
Le groupe agrochimique américain Monsanto a exprimé vendredi son "indignation" et son "incompréhension", au lendemain de la relaxe par le tribunal correctionnel de Chartres de 58 faucheurs volontaires anti-OGM.
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Dans un communiqué, Monsanto indique par ailleurs, après l'appel interjeté par le parquet de Chartres, qu'il "continuera de défendre ses droits". Le parquet de Chartres a annoncé vendredi qu'il allait faire appel de la relaxe des 58 militants anti-OGM jugés pour avoir fauché une parcelle de maïs transgénique le 18 août 2007 à Poinville (Eure-et-Loir).
Le groupe exprime "son indignation et son incompréhension devant l'incohérence qui règne entre textes législatifs, déclarations politiques et décisions judiciaires", concernant les biotechnologies. Monsanto estime que la relaxe est "d'autant plus inacceptable que le Parlement français vient d'adopter une loi (...) qui institue un délit de fauchage spécifique condamnant fermement la destruction des parcelles d'expérimentation OGM".
Le Parlement a adopté le 22 mai le projet de loi très controversée sur les OGM, qui transpose une directive européenne de 2001 et reconnaît "la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM" en France, instaurant un délit de fauchage.
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